Les Danses Macabres

Anima Mundi

À la mort, l’âme se détache du corps et revient à son lieu d’origine, l’Outre-Monde.

Elle se réveille généralement seule, dans une immense bâtisse rappelant une cathédrale gothique ou une bibliothèque de laquelle toute couleur se serait évanouie, à l’exception des miroirs qui renvoient l’image de la personne telle qu’elle était au moment de son décès.

Le fantôme du décédé découvre alors un dédale de salles et de corridors, comme si des milliers de bâtisses s’étaient fusionnées entre elles, créant un interminables labyrinthe sans sortie, sans extérieur, jusqu’à ce qu’une ascension passant d’un escalier à l’autre donne finalement accès à un toit. Des toits s’élèvent une panoplie de clochers resplendissant sous les feux d’un soleil blanc. Ce soleil fait le tour du ciel presque à chaque heure, sans jamais monter ou descendre en altitude, et sans jamais offrir de nuit.

Éventuellement, chaque âme en peine finit par découvrir une des communautés de fantômes qui se réfugient dans les recoins de cette trop grande mégapole, conçue à un autre âge pour une population infiniment plus grande. On n’y trouve à la parcourir que des bibliothèques de tomes écrits dans une langue perdue.

Certains réussissent à reprendre la forme qu’ils avaient de leur vivant, mais d’autres restent pris éternellement dans le cauchemar qui happa leur vie, jusqu’à ce qu’ils s’évanouissent comme toutes les âmes en peines finissent par le faire, retournant au néant ou la réincarnation, dépendamment des théories.

Des informations supplémentaires seront offerts aux participants qui vont incarner des fantômes.